La compréhension. Accepter de ne pas tout comprendre pour pouvoir comprendre

In MEDIONI M.-A. (2011). Enseigner la grammaire et le vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 84-103)

L'accent placé sur la compétence communicative par le CECRL a mis à l'ordre du jour la compréhension comme une des activités langagières à travailler en priorité dans les classes de LE, dans la mesure où jusqu'à l'avènement du Cadre, cette activité langagière était plutôt le parent pauvre, l'activité privilégiée étant celle de la production de type commentaire, généralement, et particulièrement en espagnol. La question du vocabulaire est importante lorsqu'il s'agit de comprendre, certes, mais il y a bien d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte, et en particulier le contexte qui est essentiel et dont les élèves non entraînés ne tirent pas assez parti.

Cet atelier a été créé pour la formation à partir d'un certain nombre de situations mises en place dans la classe mais qui sont ici transposées pour permettre aux enseignants et aux formateurs, toutes langues confondues, d'une part de s'emparer de certains outils susceptibles d'aider à travailler les stratégies de compréhension des apprenants, d'autre part, de réfléchir à cette activité proprement dite — et éviter ainsi des confusions regrettables —, et à comment l'articuler avec les autres activités langagières dans une séquence d'apprentissage .

Auteurs: 
Maria-Alice Médioni
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