La place du conflit dans les apprentissages

Dans notre société qui se veut chaque fois plus consensuelle, le conflit fait peur. On cherche, semble-t-il, par tous les moyens, à l'éviter. Pourtant, il n'est que de lire ou d'écouter les médias, de participer à une conversation familiale ou de café pour se rendre compte qu'il est partout. Peut-être faut-il commencer par s'entendre sur le mot qui est le plus souvent associé à agressivité, lutte, force et violence proprement dite. Ne faut-il donc voir que du négatif dans le conflit ?

Au lieu de l'ignorer ou de l'éviter — car il risque alors de se déployer sous des formes extrêmement violentes et aveugles contre soi et contre les autres — il s'agit tout au contraire de le travailler, comme un levier pour l'apprentissage, de travailler l'objet du conflit pour dégager l'objet à travailler, le problème à traiter.

Comment alors travailler le conflit pour en faire une occasion d'apprendre, un moteur pour apprendre ? Quels dispositifs sociaux mettre en place pour exercer sa citoyenneté ?

Voici quelques exemples rapides de pratiques en classe de langue… pour susciter le débat.

Repris In GFEN. Dialogue "Dépasser la violence… Apprendre n° 174, octobre 2019 (pp. 40-43).

Catégorie: 
Articles publiés dans des revues scientifiques nationales avec comité de lecture
Editeur: 
GFEN
Revue / Ouvrage: 
DIALOGUE
Numéro: 
107
Pages: 
49-52
Dossier: 
Œuvrer pour la paix : les paradoxes du conflit
Auteurs: 
Maria-Alice Médioni
Pièce jointe: 
Mots-clés: