Les « bons élèves » ne perdent pas leur temps !

On s’accorde à reconnaitre que le groupe peut constituer un étayage entre pairs et un lieu de confrontation fructueux pour les apprentissages et la construction de la coopération, s’il est utilisé à bon escient car il ne suffit pas de mettre les élèves en groupe pour qu’ils travaillent. Par ailleurs, les résistances s’expriment au sujet de son aspect chronophage, de la question de la composition du groupe, de la difficulté à mettre tous ses membres au travail.

Une question gagne du terrain : les « bons élèves » ne sont-ils pas les perdants de cette modalité de travail, comme le prétend un récent article de Télérama ?1 Face à cette préoccupation, des solutions sont avancées pour les « occuper », leur proposer d’autres tâches dont les effets, non conscientisés, contribuent au creusement des écarts. Comment alors répondre à ce souci légitime sans accentuer les inégalités au sein de la classe ?

Catégorie: 
Articles publiés dans des revues scientifiques nationales avec comité de lecture
Editeur: 
CRAP
Revue / Ouvrage: 
Cahiers pédagogiques
Numéro: 
584
Pages: 
25-26
Dossier: 
A quoi sert le groupe
Auteurs: 
Maria-Alice MEDIONI
Pièce jointe: 
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